Tous les articles par Bernard Azam

22/12/2015 Travaux sur la D 592 – du 10 novembre au 20 décembre 2015

Pour la suite des travaux en février 2016 suivre le lien ci-après
http://www.meljac.net/wpsmn/?p=10078

…de la croix de l’Homme Mort au Puech Neuf – 10 novembre 2015
…du Puech Neuf au Mas Ricard – 2 décembre 2015
…du Mas Ricard à l’entrée de Meljac – 9 décembre 2015
…du Mas Ricard à Meljac – 20 décembre 2015

(Travaux suivis par Monique Massol pour www.meljac.net)

06/06/2007 Inondations à Cassagnes-Bégonhès

Cassagnes a sans doute été la victime la plus importante des dégâts considérables causés par les violentes intempéries survenues un peu partout dans le département dans la nuit du 5 au 6 juin 2007.

Le spectacle des établissements commerciaux et artisanaux et du centre de secours, installés sur le foirail de Cassagnes-Bégonhès qui ont été ravagés par la crue de l’Hunargues et du Céor restera longtemps dans les mémoires…des images de désolation en plein cœur du Bourg.

 

30/11/2008 Restauration des « itinéraires Meljac-Naucelle »

Restauration des « itinéraires  Meljac-Naucelle » –mai à novembre 2008

Il fallut attendre 1 an1/2 avant que des routes « décentes » soient rendues aux meljacois pour se rendre à Naucelle après les dégâts occasionnés par les orages du 11 juin 2007… Certes on parvenait à passer par Lestrébaldie ou par Campan mais il fallait vraiment en avoir besoin ou envie…

Les travaux commencèrent en mai 2008, d’abord sur la D 592 entre Lestrébaldie et la Malénie.
En septembre 2008, on poursuivit les travaux sur la même route au lieu-dit Canto-Ploro tandis qu’en parallèle fut menée la réparation de la descente de Campan.

 

15/07/2012 Au fond de nos assiettes d’antan- Jeanne d’Arc – Suite n°5

Au fond de nos assiettes d’antan – Jeanne d’Arc – Suite n°5

N’’hésitez pas à faire comme ceux qui nous ont fourni les photos de cette rubrique « au fond de nos assiettes d’antan » en nous aidant à «remonter le temps », en recherchant ces assiettes là où elles sont soigneusement rangées, en les photographiant et en les mettant à la disposition de Meljac.Net pour que nous puissions les publier. D’avance nous vous en remercions.

Voir ou revoir les autres  galeries d’assiettes d’antan

Série 1

Série 2 : Crakfort

Série 3

Série 4 : Epargne et Animaux

Série 5 : Jeanne d’Arc

 

30/06/2012 Au fond de nos assiettes d’antan- épargne & animaux-Suite n°4

Au fond de nos assiettes d’antan – Suite n°4

2 collections de 6 assiettes nous ont été adressées et vous sont ici proposées :
– la collection « L’épargne »
– la collection « paroles d’animaux

N’’hésitez pas à faire comme ceux qui nous ont fourni les photos de cette rubrique « au fond de nos assiettes d’antan » en nous aidant à «remonter le temps », en recherchant ces assiettes là où elles sont soigneusement rangées, en les photographiant et en les mettant à la disposition de Meljac.Net pour que nous puissions les publier. D’avance nous vous en remercions.

Voir ou revoir les autres  galeries d’assiettes d’antan

Série 1

Série 2 : Crakfort

Série 3

Série 4 : Epargne et Animaux

Série 5 : Jeanne d’Arc

01/06/2012 Au fond de nos assiettes d’antan – Suite n°3

AU FOND DE « NOS ASSIETTES D’ANTAN »… suite n°3

C’est notre ami et adhérent Meljac.Net Philippe Azam qui nous adresse  la collection ci-contre de 7 assiettes avec 2 scènes campagnardes et 5 autres scènes consacrées aux « plaisirs forains » (assiettes produites si l’on en croit « le cul de ces assiettes », par la faïencerie de Gien dans le Loiret), qui va constituer le numéro 3 de notre rubrique « AU FOND DE NOS ASSIETTES D’ANTAN »… Nous l’en remercions vivement.  N’’hésitez pas à faire comme lui et comme ceux qui nous ont fourni les numéros 1 & 2 de cette même rubrique en nous aidant à «remonter le temps », en recherchant ces assiettes là où elles sont soigneusement rangées, en les photographiant et en les mettant à la disposition de Meljac.Net pour que nous puissions les publier (*).  D’avance nous vous en remercions.

Meljac.Net

(*)En pratique :
– vous avez des assiettes, vous disposez d’ un appareil photos. et d’un ordinateur. Prenez les photos (si possible) sur fond de « siège empaillé » d’une chaise sur lequel vous aurez posé l’assiette ; c’est une bonne façon d’avoir un fond uniforme pour toutes les photos. Envoyez les photos à : meljac.net@wanadoo.fr
– vous avez des assiettes mais vous n’avez pas trop le matériel nécessaire (appareil photos et/ou ordinateur) : faites appel à un membre de Meljac.Net qui vous aidera. – N’omettez pas de photographier « le cul » le plus lisible d’une assiette d’une même collection (marque de la faïencerie, signature de l’artiste, cachet en creux, etc…)

Voir ou revoir les autres  galeries d’assiettes d’antan

Série 1

Série 2 : Crakfort

Série 3

Série 4 : Epargne et Animaux

Série 5 : Jeanne d’Arc

 

15/05/2012 Au fond de nos assiettes d’antan – Suite n°2- « assiettes Crakfort »

« Les assiettes de M. Crakfort »
Monsieur Crakfort cherche ses chiens, des revenants, un canard, les gendarmes, ses trois maisons, son chien, la tête du porc, le paysan…vous les trouverez sans doute en examinant de près le fond de ces 9 « assiettes d’antan ».  Meljac.Net recherche 3 assiettes de cette collection qui en comptait initialement 12… (il manque  3 assiettes portant le numéro 2 ou 3 ou 5 ou 6, sachant que le numéro de l’assiette où M. Crakfort cherche les revenants est effacé)…vous les trouverez sûrement (cette collection était très présente dans les repas de fêtes meljacoises, il y a de cela 60 ou 70 ans) en recherchant ces assiettes « à la souillarde ou au galetas » où elles sont soigneusement rangées… vous pourrez alors les photographier et les mettre à notre disposition pour que nous puissions les publier.
D’avance nous vous en remercions.

Meljac.Net

En pratique :
– vous avez des assiettes, vous disposez d’un appareil photos et d’un ordinateur. Prenez les photos (si possible) sur fond de « siège empaillé » d’une chaise sur lequel vous aurez posé l’assiette ; c’est une bonne façon d’avoir un fond uniforme pour toutes les photos. Envoyez les photos à : meljac.net@wanadoo.fr
– vous avez des assiettes mais vous n’avez pas trop le matériel nécessaire (appareil photos et/ou ordinateur) : faites appel à un membre de Meljac.Net qui vous aidera. – N’omettez pas de photographier « le cul » le plus lisible d’une assiette d’une même collection (marque de la faïencerie, signature de l’artiste, cachet en creux, etc…).

Voir ou revoir les autres  galeries d’assiettes d’antan

Série 1

Série 2 : Crakfort

Série 3

Série 4 : Epargne et Animaux

Série 5 : Jeanne d’Arc

08/09/2004 Les Ainés de Meljac en Dordogne

14/10/2003 Les Ainés de Meljac à Carcassonne

10/07/2011 Pélerinage du Roc

LA CHAPELLE DU ROC

Perchée au dessus du village de Castelpers à Saint-Just-sur-Viaur, au confluent  du Céor et du Giffou, la chapelle de Notre-Dame du Roc s’élève au sommet d’un rocher qui surplombe à pic les deux vallées de près de deux cent mètres.

Notre-Dame du Roc est l’un des plus anciens sanctuaires du Ségala et remonte à plus de 10 siècles. Son abside semi-circulaire à bandes lombardes (cf. vue extérieure ci-dessus de la chapelle du Roc avec l’avancée en forme d’hémicycle décorée de pilastres de faible saillie) signe son appartenance à l’art préroman.

Comme la chapelle de Roucayrol qui, du haut de la colline du Sérayet de Saint-Just domine la vallée du Viaur à la frontière du Tarn et de l’Aveyron, la chapelle du Roc apparait comme un site défensif refuge pour garder la vallée et un lieu de prière pour faire barrage au développement en Rouergue des idées nouvelles du Catharisme en provenance de l’Albigeois.

Rempart temporel et spirituel contre l’invasion de l’hérésie cathare, la statue de Notre-Dame du Roc, à l’intérieur de la chapelle, représente la Vierge écrasant des serpents noirs.

L’ «Histoire » dit qu’en cet endroit, avait été édifié vers l’an 1000, avec cette chapelle, un château, siège du seigneur de Castelpers, maître de la région. Une légende naquit alors autour de ce château, faisant intervenir Sainte-Foy de Conques qui fait l’objet en Rouergue d’une immense dévotion.

La légende raconte qu’un chevalier bon chrétien, injustement retenu prisonnier au château par le seigneur de Castelpers, demanda et obtint du dit seigneur une « permission de sortie » qu’il mit à profit pour aller prier Sainte-Foy à Conques. Revenu dans sa prison à Castelpers et ayant repris ses fers, Sainte-Foy lui apparut qui organisa son évasion : saut par la fenêtre dans le précipice, réception sans encombre sur la terre ferme, prise en charge sur un âne lui permettant d’échapper à ses poursuivants et rupture soudaine « comme du cristal », des fers qui l’entravaient…autant de « miracles » accomplis par Sainte-Foy en faveur du pieux chevalier.  C’est ainsi que la chapelle demeure le seul reste du fameux seigneur de Castelpers dont il est fait mention dans le « Livre des miracles de Sainte-Foy ». (*)…

La chapelle du Roc reste un lieu de pèlerinage. Il avait lieu cette année  le 10 juillet 2011.
De Castelpers, on y accède par un sentier assez raide qui part du pied de la « Croix du pont de Castelpers » (voir ou revoir à ce sujet l’inventaire des croix de Meljac, croix n°9).
On peut aussi de Meljac rejoindre la chapelle du Roc en passant par le Martinesq. A Subrigues, un sentier partant face à la « Croix de chemin de Notre-Dame du Roc » (voir l’inventaire des croix de Meljac, croix n°17), nous conduit au Roc.

15/10/2011 Couleurs d’automne

photos de Gaelle Vigroux-Albinet du Puech Issaly

Couleurs d’Automne à Meljac
« …Après lo rambalh e l’afiscament de l’estiu, la davalada amb sas seradas que s’alongan es una sason a viure suaudament. Nòstres còrses an besonh de seguir lo ritme de las sasons. Sapiam trobar aquel ritme e profeitar dels bons moments de la vida que passan totjorn plan tròp vite… » Après le remue-ménage et l’excitation de l’été, l’automne et ses soirées qui s’allongent est une saison à vivre calmement. Nos corps ont besoin de suivre le rythme des saisons. Sachons trouver ce rythme et profiter des bons moments de la vie qui passent toujours bien trop vite.
Extrait de « Davalada en Roergue Bas » (Automne en Bas-Rouergue) de Gilles Combes – revue Patrimoni (12.2009).

01/12/2011 Brumes du matin

C’est le thème de cette nouvelle galerie de photos.

Une collection de « brumes matinales » réalisée par notre ami Jean-Marie Albinet
qui ne pratique jamais les chemins du Puech Issaly de Meljac sans son appareil photos et qui nous fait partager sa passion.

30/12/2011 Hiver meljacois

(photos d’hiver 2009-10 de Gaelle Vigroux-Albinet du Puech Issaly) 

« … Me remembri los ostals èran pas subrecalfats coma uèi e tanplan quand se desrevelhavan de matin l’aiga aviá gelat dins lo farrat sus l’aguièira o lo vestit espandit la velha al ser dins la cosina èra enregdesit pel gèl.

Me remembri los dessenhs subrebèls depausats pel gibre sus las vitras e que desvistàvem lo matin quand nos levàvem dins l’ostal glaçat.

Tòrni véser los montets de lenha que carrejàvem a l’abric a la davalada per passar l’ivèrn.

Tòrni pensar als païsans que dempuèi las bòrias las pus recuoladas montavan sus l’esquina los bidons de lach de feda fins a la rota granda ont lo carrejaire fasiá l’impossible cada jorn per los venir amassar. La fabricacion del Rocafòrt se chautava plan de la nèu suls camins ! Lo bidon de lach, magra mas tan preciosa sorga de revengut per las familhas … »

 «  … Je me souviens les maisons n’étaient pas surchauffées comme aujourd’hui et aussi, quand on se réveillait de bon matin, l’eau avait gelée dans le seau sur l’évier ou le vêtement étendu la veille au soir dans la cuisine était raidi par le gel. Je me souviens les dessins superbes déposés par le givre sur les vitres et que nous découvrions le matin quand nous nous levions dans la maison glacée.

Je revois les tas de bois de chauffage que nous charrions à l’abri à l’automne pour passer l’hiver.

Je repense aux paysans qui depuis les fermes les plus reculées montaient sur le dos les bidons de lait de brebis jusqu’à la grande route où le charretier faisait l’impossible chaque jour pour venir les ramasser. La fabrication du Roquefort se moquait bien de la neige sur les chemins ! Le bidon de lait, maigre mais si précieuse source de revenu pour les familles… »
Texte extrait de « La nèu » (La neige) de Gilles Combes (revue Patrimoni décembre 2009).

1878 La démographie meljacoise par le curé Clergue

DEMOGRAPHIE MELJACOISE EN 

D’après un recensement réalisé à titre privé par M. Clergue,curé de la paroisse de Meljac de 1878 à 1906.

Nous proposons dans ce dossier la reproduction en 16 écrans d’un écrit réalisé en 1878 par M. Clergue, curé de la paroisse de Meljac, recensant par individu (il en dénombre 569, domestiques compris), par foyer (il en compte 113) et par hameau de la paroisse (il en distingue 16 à préciser), l’ensemble de ses « ouailles ».

Ecrans Noms des hameaux Nb. de foyers Nb. d’habitants
001 à 004 Meljac 25 109
005 Le Mas Ricard 7 37
006 La Pomeyrasse 2 4
006 La Tine 1 6
007 Le Puech Issaly 8 47
008 Le Clot 7 32
009 La Tourénie 6 39
010 Marcillac – Barques – Azam 2 12
010 La Bessière 6 30
011 Soulages 3 14
011 Le Pouget 3 13
012 Le Féraldesq 10 40
013 & 014 Grascazes 18 101
015 Grascazes – Barraques – Le Féraldesq 2 9
015 La Tapie 6 26
016 Le Martinesq 7 50
16 écrans 16 hameaux de Meljac 113 569

Dans le commentaire (mal lisible et tronqué) qu’il fait de ce travail, le curé Clergue fait état d’une population en augmentation, référant à un recensement antérieur (dont il ne précise pas la date) où l’on comptait 543 habitants par rapport aux 569 qu’il recense en 1878.

Notons que pour sa part, l’instituteur Antoine Mouly dans des notes administratives réalisées en 1873 et en 1874 évalue à 540 le nombre d’habitants pour la section Meljac de Saint-Just (voir sur www.meljac.net « UN SIECLE, ou presque, D’ECOLE A MELJAC – 4ème partie » . Même s’il faut prendre avec précaution ces données notamment parce que l’on n’est pas certain que le territoire étudié par le curé –la paroisse- est rigoureusement identique à celui dont parle l’instituteur –la section Meljac de la commune de Saint-Just- on peut affirmer que la population de Meljac est en expansion ; de 540 habitants en 1873 & 1874 à 569 en 1878 ; et ce au moins jusqu’en 1906 ; date de la création de la « nouvelle commune de Meljac.  Le premier recensement réalisé dans cette nouvelle configuration meljacoise en 1906 affiche 650 habitants.

Les recensements officiels publiés ultérieurement jusqu’en 2008 sur le site de l’INSEE (http://www.recensement.insee.fr ) témoigneront d’une chute régulière à partir de 1906 et ce jusqu’en 2008, dernier recensement meljacois connu avec 140 habitants, divisant quasiment par 5 en un siècle la population de notre village.

15/03/2012 Le printemps des fleurs

PREMIER SOURIRE DU PRINTEMPS
Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.

Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
Il repasse des collerettes
Et cisèle des boutons d’or.

Dans le verger et dans la vigne,
Il s’en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l’amandier.

La nature au lit se repose ;
Lui descend au jardin désert,
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.

Tout en composant des solfèges,
Qu’aux merles il siffle à mi-voix,
Il sème aux prés les perce-neiges
Et les violettes aux bois.

Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l’oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d’argent du muguet.

Sous l’herbe, pour que tu la cueilles,
Il met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.

Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d’avril tournant la tête,
Il dit : ‘Printemps, tu peux venir !

Théophile Gautier

(Illustration/photos de Jean-Marie Albinet du Puech Issaly que nous remercions vivement.)

20/05/2012 Pèlerinage à Roucayrol

Situé au Sérayet de Saint-Just, le sanctuaire de Notre-Dame de Roucayrol est avec celui de Notre-Dame du Roc à Castelpers, l’un des sanctuaires les plus anciens du Ségala.

Perchée sur la colline de Sérayet qui domine la vallée du Viaur, la chapelle de Roucayrol est à la frontière du Tarn et de l’Aveyron.

La chapelle aurait été bâtie à cet endroit par un chevalier rescapé de la croisade contre les Albigeois ainsi que veulent l’attester un vitrail et un tableau visibles dans une chapelle latérale; deux œuvres représentant ce chevalier recevant de la Vierge une rose et portant l’inscription « FUNDATOR ECCLESIAE ».

La légende rapporte en effet qu’un chevalier priant la Vierge avant de partir au combat contre les hérétiques, avait fait le vœu, s’il en revenait vivant, d’élever une chapelle en son honneur. La Vierge lui serait alors apparue et l’aurait assuré de sa protection en lui remettant une rose et en le bénissant.
Le chevalier rentra effectivement sain et sauf de croisade et s’appliqua à tenir sa promesse.

C’est alors que, encore selon la légende, la construction initialement envisagée en haut du Sérayet, là où se trouve actuellement l’oratoire abritant la statue de l’Immaculée Conception, ne put se faire à cet endroit.
Mystérieusement en effet, et à plusieurs reprises, les matériaux de construction apportés sur le lieu projeté de la chapelle, furent retrouvés par les ouvriers en contrebas, à mi-pente de la colline exposée au sud, au dessus de la rivière du Viaur.
Le chevalier comprit alors que la Vierge lui signifiait sa volonté de voir la chapelle édifiée en cet endroit et les travaux purent alors être réalisés.

A l’intérieur de la chapelle un superbe retable de bois orné de fleurs, de fruits, d’anges, de colonnes avec, au centre une niche qui reçoit la statue de Notre-Dame de Roucayrol.
La statue mesure 1,30m ; elle est en bois doré et daterait du 17ème siècle. La Vierge, debout, porte un manteau et une robe finement travaillés. Elle tient le sceptre de la main droite et l’enfant assis sur son bras, est face aux fidèles qu’il bénit ; il tient le globe dans sa main gauche.
De chaque côté du retable, deux autres niches contiennent, en regardant l’autel, à droite Saint-Joseph, à gauche Sainte-Anne.

A l’extérieur, derrière la chapelle, se trouve un petit cimetière où reposent les défunts de familles alentours.
On appréciera particulièrement les vues sur la chapelle, des hameaux de la Combe, des bords du Viaur ou de la Bastide

La chapelle de Roucayrol est devenue dès le 14ème siècle (source : archives de l’église de Moularès en Tarn) un lieu de pèlerinage très fréquenté.
On venait jadis y prier notamment pour la guérison de la peste, de la petite vérole et de l’incontinence.
Aujourd’hui encore, des fidèles viennent y prier et, en souvenir du chevalier et de la rose, déposent aux pieds de la Vierge, des roses dans la chapelle ou à l’oratoire. La chapelle est «vivante» des soins que lui portent les fidèles du Sérayet et de Saint-Just.

On se souvient des « pèlerinages meljacois d’antan »
Au mois de mai, il faisait beau le plus souvent, le « cortège » partait de l’église de Meljac et grossissait tout au long du chemin…
« Bannières au vent »; il s’agissait de la bannière de la Vierge et de celle de Saint-Blaise qui ouvraient la marche, le curé escorté des enfants de chœurs puis des femmes qui récitaient le chapelet, …et derrière, les hommes…
C’est qu’on en avait pour près de 10 kilomètres…sans compter le retour.
On s’arrêtait à chaque croix qui se trouvait sur le chemin pour quelque litanie ou cantique supplémentaire (voir ou revoir l’inventaire des croix : croix du Jubilé, croix du cimetière, croix du Clot, croix du Martinesq, croix du Roc… Toutes avaient été décorées des fleurs de saison, pivoines, iris et  premières marguerites.

Près de 10 kilomètres en effet pour se rendre de l’église de Meljac à la chapelle de Roucayrol et les routes, chemins et sentiers, n’étaient pas ce qu’ils sont aujourd’hui: direction le Martinesq par la croix du Clot ; puis direction le Roc par l’ancien chemin du Suc et par Subrigues… Là, le chemin du Roc avait été préalablement nettoyé de ses ronces et autres hautes herbes.
On passait sous la chapelle du Roc et on rejoignait la route à Castelpers ; route qu’on allait emprunter jusqu’à Saint-Just. A Saint-Just, à droite sitôt traversé le pont, on prenait un chemin « raccourci» qui grimpait tout droit, sur le Sérayet.

Les cérémonies pouvaient alors commencer.

Venait ensuite l’heure du pique-nique que chacun avait pris soin d’emporter. On s’installait alors sur la pelouse autour et au-dessus de la chapelle de Roucayrol. Les vêpres ensuite, à l’issue desquelles on reprenait le chemin du retour à Meljac où s’achevait le pèlerinage…jusqu’à l’année suivante…

Comme chaque année, ce dimanche 20 mai 2012, 3ème dimanche de mai, se tient le pèlerinage de Notre-Dame de Roucayrol.

 

16/04/2012 Visite d’une huppe

 

Comme chaque printemps, une huppe s’approche de la maison et y stationne quelques heures.
Cette année l’appareil photo était là !

Extrait de wikipedia
Du latin upupa, origine onomatopéique tirée de son chant (« houp-oup-oup »), qui lui a valu son nom dans beaucoup de langues et dialectes, par exemple en anglais (hoopoe), en italien (upupa), en hollandais (weide-)hop etc. De même, elle est appelée « bout bout » dans le centre de la France. Elle est aussi nommée « pue pue » dans certaines régions, allusion à la mauvaise odeur de son nid. Le qualificatif « fascié » fait référence aux rayures noires et blanches de son plumage (huppe, ailes et rectrice).

Caractéristiques[modifier]

Longueur : 26-32 cm (bec : 5-6 cm)
Envergure : environ 45 cm
Poids : 60-80 g
Longévité : 11 ans

La huppe fasciée est un oiseau de taille moyenne, au plumage orangé (femelle légèrement plus terne), barré de noir et blanc sur les ailes et la queue. Elle possède une huppe érectile, longue, orange, se finissant par du noir. Son bec est long, mince et recourbé. Ses ailes sont larges et arrondies, et ses pattes courtes mais puissantes.

Écologie et comportement[]
C’est un oiseau peu farouche mais qui se tient à bonne distance de l’observateur humain.

Alimentation[]
Essentiellement insectivore, la huppe capture la grande majorité de ses proies au sol. Diverses espèces d’insectes (scarabées, grillons, fourmis, courtilières, chenilles, larves diverses, etc.) et de petits invertébrés (mille-pattes, limaces, escargots dont elle casse la coquille) figurent à son menu, mais elle recherche spécialement les insectes colonisant les bouses et déjections de mammifères, qu’elle capture avec son long bec recourbé. Il lui arrive aussi de capturer de temps en temps des insectes en vol ou sur ou dans le bois-mort. Elle se nourrit de même de sauterelles, criquets et petits serpents. Les anciens égyptiens le nommaient « Le purificateur d’Egypte ».