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ESSAI DE TOPONYMIE MELJACOISE

MELJAC dans le détail de ses sections cadastrales, un exercice de « microtoponymie » meljacoise…

 

SECTIONS :   AB        AC        AD        AE        AI        AK        AL        AM        AO

 

SECTION AB

CANTO PERDRIX, CANTO PLOURO :
La base « cant » trouverait son origine dans la racine pré-indoeuropéenne « kant » qui signifie pierre de taille, mot dérivant de chantier, lieu où l’on taille la pierre (cf. Cantal, Chantilly), et n’aurait au départ aucun rapport avec le chant. La proximité du verbe dérivé du latin « cantare », chanter, expliquerait la prolifération de noms de formation plus récente à tonalité heureuse ou romantique intégrant le « chante ».
Il en est ainsi pour Canto Perdrix = Chante Perdrix ou pour Canto Plouro = Chante Pleure.
On trouve dans cette même logique de nombreux lieux-dits ainsi composés tels que : Cantaloube (chante louve), Cantarrane (du latin « rana », la grenouille) = chante grenouille, Cantalauze (du gaulois « alauda », alouette) = chante alouette, Cantegaline (du latin «gallina», la poule) = Chantepoule, Cantaoussel ou Cantauzel (chante oiseau).

LA BAYSSIERE :
Toponyme très fréquent au sud de la France sous cette forme, La Bayssière ou sous des variantes telles que Bayssède, Lavaysse, Vayssière, La Vaissière, a son origine dans le mot gaulois « vaissa », la noisette, en occitan « vaisse », le noisetier, le coudrier. Les lettres B et V, de prononciation très voisine ont été confondues et c’est ainsi que le mot gaulois «vaisseda», la coudraie, le champ de noisetiers, est passé de la forme La Vayssière à La Bayssière.

LA PLANE :
La Plane est un nom issu du latin « planum », espace plat, très répandu sous cette forme ou dans les variantes Plas, Plagne, Laplagne, Le Planet, Le Plot. Il désigne tout simplement une surface plane, plaine ou plateau.
Dans certaines régions comme l’Auvergne ou la Champagne, le mot « plane » désignait un érable ou un platane.

LA PORTALARIE :
Bande de terre au bord du Céor sous la Castagnal.
Le préfixe « port », du latin « porta », porte, désigne un endroit étroit par lequel on accède à un autre lieu. En montagne on parle de défilé ou de col.
Quant à la seconde partie du nom, « alarie », faut-il y voir le rappel du nom d’un propriétaire et/ou habitant de ces lieux ? Cela mériterait investigation complémentaire pour l’affirmer.

LE CASTAGNAL :
Du latin «castaneus» qui désignait tour à tour le fruit ou l’arbre ; en occitan « castanh » le châtaignier, Le Castagnal désigne en occitan la châtaigneraie. Le toponyme est très répandu sous cette forme Castagnal ou en de multiples variantes : Castan, La Castagne, Castagnès, Castanet, Castanières, La Châtaigneraie.

LE SUC :
Suc et ses dérivés Suca, Suquet, Sucal, Suchalon, forment des lieux-dits un peu partout et particulièrement dans le Massif Central et le Sud-Ouest. Le Suc désigne une hauteur, un petit puech.

LE PLO :
Comme la Plane (voir plus haut), le Plo est issu du latin «planum » et désigne une surface plane, un plateau ou une plaine, une sorte de palier sur une pente. Le Plo semble néanmoins s’adresser à une plus petite surface que la Plane.

LES PEYRUES :
Peyrues vient du latin «petra », pierre, roche, rocher. Les Peyrues peuvent désigner un terrain pierreux.

 

SECTION AC

LA CALDURE :
La Caldure est probablement une contraction de calade et de dure.
La calade, du latin « calata » (en occitan, calada) désigne la route pavée. L’adjectif dur qualifie la route pavée en question.
Selon une autre hypothèse, Caldure serait issu de l’adjectif latin « calidus » qui signifie chaud. La Caldure qualifierait alors la terre ainsi nommée.
Quelle hypothèse retenir ?

LA CARRALETTE :
Carralette constitue un diminutif de Carrals (voir plus haut : las Carrals), du latin « carrus », le char et par extension le chemin des chars.

LA PALE :
D’origine préceltique, la Pale désigne une hauteur rocheuse, préfixe que l’on retrouve dans des noms de montagnes tels que le mont Pelvoux ou le col de Pal. La ville de Pau aurait cette même origine.

LA PRADARIE :
Du latin « pratum », la prairie, le pré, pradarie n’est qu’une des déclinaisons de prade ou pradel (voir notamment Pradels en section AE et Pradèles en section AO)

LE SIBADAL :
On reconnaît derrière ce toponyme, la cibade, du latin « cibare », donner à manger, a d’abord signifié nourriture puis aliments puis céréales pour animaux ; le terme occitan désigne selon les régions, l’orge ou l’avoine.
Certains sols étaient spécialisés dans certaines cultures qui leur convenaient mieux. Cette spécialisation se retrouve dans les noms de lieux tels que le Sibadal mais aussi le Fromental, terre à froment, le Ségala, Ségalar, Sigalet, terre à seigle.

LE SIGALET :
Le Sigalet a désigné (voir ci-dessus Le Sibadal ) probablement une terre qui fut « spécialisée » dans la culture du seigle.

LE TERRAL :
A l’inverse des champs « spécialisés » dans la culture de telle ou telle céréale, blé, seigle, avoine ou orge, les champs à cultures variées s’appellent lo camp, la pessa , la terra ou le Terral (on prononce aussi, le Tarral).

 

SECTION AD

LA FAGE :
Du latin « fagus », le hêtre, « fagea », la hêtraie, La Fage désigne un lieu planté de hêtres.

LA PARRA :
En vieux français « parre » signifiait treille; il reste utilisé sous la forme « parra » avec ce même sens, en espagnol et en catalan. La Parra désigne dans certains parlers occitans le petit jardin attenant à la maison.

LE COUSTAL :
La « coste», du latin « costa », forme primitive de côte, montée, pente, versant, est très présente dans les noms de lieux (on pense par exemple à la Coste de Centrès près de Lestrébaldie). Ses variantes sont nombreuses telles que Costat, Coustat, Coustel, Costasse, Coustalou, Coustal, et désignent toutes, avec plus ou moins de nuances, des pentes.

LES COMBETTES :
Voir plus haut, le hameau dit « les Combets » et plus bas, en section AI et AK, « la Combe ». Combettes est une forme diminutive de Combes et désigne des petites vallées.

 

SECTION AE

CAMPEYRE :
Formé de camp, du latin « campus », la plaine, le champ, et de « peyre », la pierre (voir plus haut, les Peyrues), l’ensemble Campeyre désigne un champ pierreux. En toponymie, Campeyre a parfois été utilisé pour désigner des ruines ou des murs de pierres écroulées.

CASTANIERES :
Voir plus haut, Le Castagnal. Castanières est une variante de Castagnal et une autre manière de désigner la châtaigneraie.

LE BOUTY :
Le Bouty ou Botty, dérivé du vieux français « botte », pourrait désigner un petit bois : c’est l’hypothèse la plus vraissemblable.
Un homonyme désigne une mare, un lieu recueillant de l’eau. Bouty peut aussi référer au mot ancien « bot » dont il serait tout comme
« Boutin», le diminutif ; issu du germanique « butta » qui signifie court, tronqué, contrefait.
On peut enfin aussi penser au « botin » rouergat qui désigne le seau à traire les brebis ?
L’origine du nom de lieu Le Bouty sous Meljac mériterait d’être précisée.

LE CAMP GRAND :
Formé de camp, du latin « campus », la plaine, le champ, et de grand, du latin «grandis », désigne comme son nom l’indique une grande plaine, un grand champ.

LE GRIFFOULAS :
Du latin classique « acrifolium », en mot à mot, « feuille pointue », «l’agrefol ou lo grefol » est le houx, plus connu chez nous sous le terme « griffoul ». Le suffixe « as » porte une connotation péjorative. A l’origine, le Griffoulas est probablement une terre envahie de houx.

LE REY :
Rey qui signifie roi est un patronyme fréquent dans le sud de la France donné à l’origine comme sobriquet à des personnes se donnant une allure de roi. On peut penser que le toponyme Le Rey désigne une terre ayant appartenu et/ou où vivait un « rey ».

PRADELS :
Du latin « pratum », la prairie, le pré, le « prat »en occitan, la prade et ses variantes que l’on trouve sous différentes formes, entre autres dans les sections cadastrales meljacoises : le Pradel , le Pradal, la Pradarie, la Pradelle, les Pradèles.
De nombreux toponymes sont nés de ce « pratum » dont les noms composés avec Prade tels que Prades d’Aubrac, Prades de Salars, Pradinas.

 

SECTION AI

FOULZERADE :
Du latin « filix », fougère, a été déclinée « filicaria », le champ de fougères, la fougeraie. C’est très probablement l’origine et le sens de Foulzerade, version occitane du même mot.
Ce toponyme est très répandu en France, sous de nombreuses variantes telles que : Faugères, Falgayrolles, Falguières.

LA BASTIDE :
La Bastide est un nom de lieu très fréquent dans le sud de la France : il était bien normal que Meljac eût la sienne !
Du latin « batista » qui nomme au départ une maison fortifiée, le sens évoluera pour désigner, à partir des XIIIème et XIVème siècles, des petites villes franches. Un nom leur est alors associé, se référant au lieu dans lequel elles se situent ou à celui qui procéda à leur fondation. On citera parmi d’autres, La Bastide-l’Evêque dans l’Aveyron, Labastide-de-Lévis et Labastide-Rouairoux, dans le Tarn, Labastide-Murat dans le Lot, Labastide-Saint-Sernin en Haute-Garonne.
On a souvent donné le nom de bastide à des fermes isolées, parfois fortifiées, telle que La Bastide de Meljac.

LA BROCARIE :
Du latin « brucus », dérivé du gaulois « brucos » qui désignait le buisson et parfois la bruyère, notamment dans le sud de la France. On retrouve cette même origine dans Brousse-le-Château et dans Brusque.
La Brocarie serait à l’origine un lieu « planté » de bruyères et de buissons.

LA COMBE :
On voit bien que ce toponyme est très répandu (voir plus haut, le hameau Les Combets, en section AD les Combettes et, en section AK, le même toponyme La Combe qu’en section AI), indépendamment du fait qu’il donna naissance à de nombreux patronymes.
(voir le dossier des noms de famille meljacois ).

LA PRADELLE :
Encore un toponyme fort répandu dans nos régions, sous cette forme ou sous ses variantes ne serait-ce que meljacoises: voir en section AC, la Praderie, en section AE, Pradels, en section AO, Pradèles .
La pradelle est un diminutif issu du latin « pratella », le petit pré.

LA VERNIERE :
De la même origine que Le Vergnas (voir plus-haut en 1ère partie, Meljac et ses hameaux), La Vernière est un lieu planté de vergnes ou aulnes, une aulnaie.
Le toponyme est très répandu sous cette forme ou sous des variantes : Les Vernhes, La Vernhe, Lavergne, Le Vern, Vernet, Verneuil (sachant que le groupe occitan NH correspond au français GN).
Il a donné par ailleurs, les patronymes Alvergne, Vernhes, voir le dossier des noms de famille meljacois, page : http://www.meljac.net/telechargements/patronymes.pdf .

LE RIOU :
Du latin «rivus», la rivière, riou ou riu, a donné naissance à de nombreux toponymes le plus souvent noms composés : Rieusec, Riotort (tortueux), Riofroid, Rioumalou(dangereux), Rieupeyroux (au lit pierreux), voir aussi plus haut le Rial.

ROQUECAVE :
Composé de Roque, du latin « roca », roc, rocher, et de cave, du latin « cava », cavité, grotte, fossé, Roquecave, lieu-dit situé sous le Puech Issaly, au-dessus et proche du Céor, porte bien son nom, pour ceux qui le connaissent. L’accès en est particulièrement difficile et fort pentu. Parsemé de nombreux rochers, on y trouve notamment une « grotte », cavité de bonne dimension dont on dit qu’elle aurait servi durant la dernière guerre à y cacher du grain pour le faire échapper aux réquisitions.

 

SECTION AK

LA BOULE :
Le mot Boule est issu du gaulois « betu » et du latin « betulla ». On peut penser que le lieu-dit la Boule fut planté de bouleaux, la boulaie. En botanique, les arbres de la famille du bouleau sont classés « bétulacées ».
Une autre hypothèse tout aussi vraissemblable ne peut être rejetée quand on connaît la topographie. La Boule pourrait être issue d’un terme préceltique « bol » (qui aurait donné en occitan la « bola » ou borne, limite), désignant une hauteur arrondie qui fait limite. Alors, la Boule, boulaie ou borne ?

LA POMAYRASSE :
Du latin « poma », a gardé longtemps le sens général d’arbre fruitier avant de désigner spécifiquement le pommier. La pomayrasse est, comme la pomarède, un lieu planté de pommiers. A noter que le suffixe asse a, en occitan, une résonance péjorative.

LA COMBE :
Voir en sections AD, AI, AM, et dans la 1ère partie, «Meljac et ses hameaux », La Combe, Les Combettes, Les Combets.

LE BOSC :
Le Bosc vient du latin « boscus », du gaulois « bosco », du germanique « bosk », le bois.
De très nombreux lieux-dits sont formés sur « bosc » tels que : Bosquet, Bousquet, Bouscat, Bois-Redon (bois rond), Cap de Bosc (limite du bois).
(voir le dossier des noms de famille meljacois ).

LISSARD :
Du latin «exsartum», terre défrichée qui donna « issart » ou « eissart » en occitan, un essart est une bande de terre défrichée souvent au milieu d’un bois.
Ce toponyme semble assez peu répandu dans nos régions. On peut néanmoins citer quelques lieux-dits tels que Echarts en Ariège, L’Issard et Issert dans l’Hérault et Lissard à Meljac.

LE SALES :
Du latin « salix », le saule, et par extension la saulaise ou saussaie, le nom de lieu « Le Sales » et ses variantes Salesse, La Salesse, les Salesses, désignent des lieux historiquement plantés de saules, des endroits humides où peuvent pousser les saules et les peupliers.
La racine latine de Sales, « salix » se retrouve dans le mot « salicacée », nom donné par les botanistes aux arbres de la famille du saule et du peuplier, ainsi que dans le nom de l’acide acétylsalicylique (l’aspirine), l’écorce de saule ayant la propriété de guérir les maux de tête.
(Voir aussi à la page http://www.meljac.net/telechargements/patronymes.pdf dans le dossier des noms de famille meljacois, le patronyme Saussol).

 

SECTION AL

CAMP DE LA CROUZE :
Le camp, c’est le champ, la plaine, ainsi qu’on l’a vu plus haut, en section AE pour Le Camp Grand.
La crouze : s’agit-il du creux, de la dépression de terrain, du latin « crossus », creux (voir plus haut, en 1ère partie, Meljac et ses hameaux, le Clot et le Cluzel) ou de la croix, du latin « crux » (sachant que la « crouzade » désignait en occitan une croisée au sens de l’intersection de quatre chemins en forme de croix) ?
On retiendrait plus volontiers la seconde hypothèse, « le champ des croix » compte tenu de la proximité du cimetière… proximité relativement récente néanmoins, puisque le cimetière qui se trouvait autour de l’ancienne église a été déplacé lors de la reconstruction de l’église en 1901.
De fait, les deux hypothèses ne sont pas vraiment antinomiques dans la mesure où « cros », du gaulois « crosa », désigne le cimetière et également le creux.
Reste à interroger les services du cadastre ou les propriétaires de parcelles au Camp de la Crouze pour savoir le sens qu’il donne à ce toponyme ?

LA POUNCHE :
Pounche, pouch, pouge, poudge, poutge, puch, puech, pouget, puig, autant de mots dans les différents dialectes occitans pour dire le puy, du latin « podium » pour désigner la colline, la hauteur, le coteau (voir plus haut, en 1ère partie, Meljac et ses hameaux, le Pouget et le Puech).
Les chemins jalonnés de lieux-dits « pounche » (ou de noms composés avec pounche, pouge, poudge) correspondent généralement à d’anciens chemins de crête provenant de très vieux itinéraires (voies romaines, chemins de pèlerinage tel Saint-Jacques de Compostelle).

LES POUZES :
Pouze, pui, pouts, poux, pots, puts, potz, du latin « puteus », désignent le trou, le puits.

LA ROQUE :
Laroque est une agglutination de l’article et du nom. Ce toponyme très commun en France est bâti sur le terme gaulois « rocca », le roc, le rocher. En plus de ce sens premier, la roque a désigné en toponymie un promontoire rocheux sur lequel on a construit un ouvrage fortifié protégeant une position stratégique tels que lieu de passage, croisement de chemins, passage de rivière. On pense naturellement à la chapelle du Roc au-dessus de Castelpers, au croisement du Céor et du Giffou, de la D10 et de la D532.

LE BOSC :
Issu du latin « buscus », Le Bosc est une variante méridionale du mot bois.
(voir le dossier des noms de famille meljacois ).

LE PUECH MAUREL :
Toponyme composé de Puech (voir plus haut le Puech Issaly ou le Puech Nau), et de Maurel, le Puech Maurel est un lieu-dit élevé de type puy, colline, appartenant à (ou habité par) un certain Maurel (voir dans le dossier des patronymes meljacois, à la page http://www.meljac.net/telechargements/patronymes.pdf , le nom de famille Maurel à Soulages).

LE PUECH MEGIE :
Toponyme également composé, comme « les Puech » Issaly, Nau, Maurel d’un déterminant précisant l’origine ou l’appartenance du lieu (voir plus haut pour le Puech).
Megié pourrait être dérivé du vieux français « mèze » (on trouve aussi : miège, méjan) lui-même issu du latin « medius » ou « medianus », qui est au milieu. On pense naturellement au Causse Méjean qui doit son nom, à la position centrale qu'il occupe, entre le causse de Sauveterre au nord, et le causse Noir au sud.
Alors, le Puech Mégié, « au milieu de quoi»
?

 

SECTION AM

BRANTOUL :
Dérivé diminutif de « brande » qui signifie bruyère, broussaille, du germanique « brand », brandon, tison.
On peut imaginer que Brantoul est une terre initialement défrichée par le feu de ses bruyères, pour y installer des cultures dites « sur brûlis ».

FERMI :
Fermi désigne un domaine agricole dont l’exploitant doit au propriétaire une rente « ferme » (fermage), c’est-à- dire, fixe, quelle que soit la récolte, bonne ou mauvaise. Vient de l’adjectif latin « firmus », solide, résistant.

FONTANELLES :
Du latin « fons», la fontaine ou la source ,le toponyme Fontanelles vient plus précisément de la forme diminutive «fontanila », les petites sources, et évoque un terrain où l’eau sort de terre par nombre de petites veines.

LA BARTHE :
La « Barthe » désigne un buisson d’épineux, un bosquet, des ronciers, qui renvoie à l’occitan « bartas », lui-même issu du gaulois « barto ».
On peut aussi situer son origine dans l’occitan « bard », limon, terre à torchis, terre d’alluvions dont sont constituées les prairies humides en bord de ruisseau.
Globalement, la barthe et le barthas désignent un lieu humide au bord d’un ruisseau couvert de broussailles, de ronces et de genêts.
Ce toponyme a donné naissance à son homonyme, le patronyme Barthes (voir le dossier des noms de famille meljacois ).

LA COMBETTE :
Voir plus-haut « Les Combettes » en section AD.

LE BOURNHOU :
Du latin « borna », la source, qui a donné en vieux français « bornu », creux, trou d’eau, le bournhou est un diminutif de bourne qui désigne un petit trou dans la terre ou dans un rocher d’où jaillit une source.
On retrouve cette origine dans Bournazel, francisation de « Bornacellum », petite source, du latin « borna », la source, auquel on a ajouté le suffixe diminutif « acellum ».

LE SAUT :
A l’origine du Saut, le mot latin « saltus » désigne un lieu de bois et de pacages.
La confusion est fréquente avec son homonyme au sens de « bond », également homonyme en latin.

VERGNOLS :
Encore un dérivé du vergne, variante de Vergnas (voir plus-haut en 1ère partie), Vergnols est, comme le Vergnas, une terre plantée d’aulnes.

 

SECTION AO

LA DEVINIE :
Du latin « divinus », divin. S’agirait-il d’un lieu sacré, à caractère divin ? Il arrivait qu’en occitan on donne à la source le nom de Dieu ; appellation mystique de la source pour signifier que l’eau est, comme Dieu, source de vie. Cette hypothèse méritera d’être validée.

LE GARRIGUET :
Le Garriguet est un diminutif de garrigue, lande pauvre et rocailleuse où ne poussent que des arbres rabougris, des « garrics » ou chênes verts.

LES PRADELES :
Voir plus haut, La Pradarie en section AC, Pradels en section AE, La Pradelle en section AI.

 

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