suite: 2ème partie

et notre église de Meljac …

Partie intégrante de la Paroisse Saint- Martin du Céor, elle accueille à son tour, le 2ème dimanche du mois, ainsi qu’on l’a vu plus haut, les paroissiens du relais « Bégon, Meljac, Rullac et Saint-Cirq ». L’église de Meljac demeure sous la protection de son Saint patron, Saint-Blaise dont la fête se tient, chaque année, le 3 février. dicton : « Si le jour de la Saint-Blaise est serein,bon temps pour le grain »

église de Meljac…un peu d’Histoire…église de Meljac…un peu d’Histoire…église de Meljac...un peu d'Histoire
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(Sources : les bénéfices du Diocèse de Rodez du Chanoine Touzery, les monogaphies de 1972 & de 1974 d’ E.Azam et les " papiers de familles" obligeamment prêtés par les familles Alary & Barthes du Martinesq, Azam & Enjalbert du Puech Issaly, Gaubert du Clot & Mazars de la Bessière).

Sous l’Ancien Régime, dans tous les « papiers notariés », Meljac est le plus souvent désigné comme Paroisse, quelquefois comme communauté. L’Eglise de Meljac est le centre de toute l’activité sociale sous la direction du curé ou recteur assisté d’ « oeuvriers» ou « marguilliers », membres de la paroisse : tenue des registres d’état civil, secours aux nécessiteux, organisation des collectes, entretien et réparation de l’église…Les relations avec le pouvoir civil sont assurées par deux consuls élus chaque année dont il apparaît que la charge principale est de recouvrer les impôts du vingtième ou des tailles et le paiement au curé de la « portion congrue ».
Ce n’est qu’à partir de 1791, avec la transformation de toutes les institutions et la création par l’Assemblée Constituante des départements, cantons et communes qu’apparaissent à côté de paroisse, les termes de commune ou de municipalité pour désigner Meljac.
Avec le Concordat (1801) sont instituées les « Fabriques » par un arrêté du 7 Thermidor An XI de la République, daté de Bruxelles (Bonaparte, à l’époque « consul à vie » parcourait déjà les routes de l’Europe et avait annexé la Belgique à la France) ; arrêté certifié conforme par Sainthorent, préfet de l’AVEIRON (sic) et Bessière, secrétaire général de la préfecture du Département.

En 1801, la Paroisse de Meljac perd son statut de commune qu’elle détient depuis 10 ans, pour être rattachée à la commune de Saint-Just (photo ci-dessous)et ce jusqu’en 1906, année où elle retrouve son statut de commune à part entière.